INVIDATION v2 : http://iinviidatiion.blogspot.com
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Last lights, last words.

25.5.04
En marchant sous le ciel bleu foncé j'ai réalisé que je devrai un jour quitter la ville et ses habitations entassées où la fatalité n'est-elle pas de survivre quotidiennement et de répéter l'inutile alors je quitterai le ciel chaud et son vent pour un endroit que je ne parviens pas à imaginer car il ne sera jamais salvateur peut-être la mer des vagues ou une quelconque péninsule où je serai toujours poursuivi par le désir de partir vers
19.5.04
Les vicissitudes des flux :: diarrhée explicative où il est question d'éjaculation

Il s'agit d'entrer en résonance (dans l'acception physique du terme) avec les caractéristiques de cet instant où l'on a la sensation d'exister. Faire durer la cénesthésie de satisfaction qui est, en ce qui me concerne, intimement liée avec la création artistique. Et je dois pour cela m'astreindre à dés-exister socialement, ce qui ne manque pas de générer un évident malaise, dont le pendant est cette voix qui me serine, alors que je suis en société, que je perds irrésistiblement mon temps. D'autre part, la médiocrité actuelle du flux d'inspirations qui me parvient comme les à-coups d'un éjaculat ridicule (ce qui revient à dire que le processus même d'invidation est plus ou moins en panne et qui n'a rien à voir avec la direction improbable dans laquelle s'engage ce site, où les posts ont pris, par un abus indépendant de ma volonté, le nom d'invidations) fait qu'un accablement synonyme d'échec me détourne pernicieusement d'une symbiose prolifique avec l'acte créateur (qui est sans doute trop sacralisé). Alors, dans la solitude qui devrait normalement desservir la création, j'assiste impuissant au déroulement inexorable de la temporalité. Et la sensation d'exister se mue en la certitude d'agoniser.

[ promis, j'arrête bientôt les adverbes ]
17.5.04
Tout ceci n'est qu'un grouillement.
Un blog à lire dans l'obscurité.
Je veux que ce soit un réservoir à idées noires.
Le bonheur est pour les fous, pas pour les aliénés.
Je vis entre deux mondes.
Là où il n'y a rien.
14.5.04
Strange invidation seems to grace the evening tide

Et le ressac de l'existence est cet échec lancinant. Chaque note se veut un avatar du désespoir, un vide entre les néants, sans pour autant décrire explicitement la morphologie du mal. Peut-être s'agit-il de regarder chacune des ces in-carn/vid-ations dans les yeux, dans ce qu'il y a de plus humain en elles, plutôt que la logique corruptrice et finalisante des mots.

:: le fondu de certains termes ci-dessus révèle à merveille l'antithèse qui cancérise nos chairs avides.

:::: la substitution sémantique est tentante voire pertinente. En effet, cette fameuse antithèse ne caractérise-t-elle pas nos êtres ? Une autre manière douceâtre de l'exprimer aurait été de dire qu'ainsi, elle les cautérise ...

:::::: c'est tellement facile, qu'encore une fois, les flots se retirent.
12.5.04
Ce matin, j'ai remarqué que l'araignée, au lieu de s'engouffrer dans le tourbillon coriolitique qui bottomise mon évier, a décidé de grimper le long du mur. J'ai peur, car dans quelque temps, elle aura atteint le plafond.
10.5.04
Rétro-action

Finalement, nous (ne) sommes (pas) tous comme lui, le Voyageur, ma création incertaine : nous nous réveillons un jour sur une plage inconnue, tout en devinant que nous connaissons déjà cet endroit puisque nous y avons vécu jadis, avant/pendant ce sommeil dont nous venons de nous extirper. Il faut alors redécouvrir cet endroit que nous croyions connaître, constater la déchéance dans laquelle vivent les quelques habitants de la petite communauté posée sur la lande, derrière les dunes. Réaffronter la ville vampirique, ses souterrains qui s'éviscèrent au pied des tours hérissées. Pénétrer le conflit ancestral, chargé d'un espoir éventé et de ressentiment pathétique, s'y inscrire avec la lucidité d'un éjecté de l'atavique boucle digestive - - - <
8.5.04
Vouloir signifier ne serait-ce
Qu'une cohésion à laquelle
Vouloir sacrifier des sur-réels faciles

Invoquer un rythme
Y
Immoler l'idée
6.5.04
Hard science simple Hate

C'est étrange, je suis comme vous, mais pourtant je ne vous comprends pas, je n'y arrive pas. Derrière les entoptiques parfois défectueux de mon interface, à des années-lumière de néant, il y a cette mécanique sanguinolente dont on dit pourtant qu'elle est en vie.

Ainsi, à distance, j'agite cet esthète décérébré que vous connaissez tous. Il est à l'image de la pierre.
4.5.04

Early blocus impossible d'aborder la cafetière, le réseau est d'emblée saturé par Sasser. Je m'évince, détournée par le filtre, ça déborde mais je décide tout de même d'y plonger, no matter. Le dépôt est conséquent, comme en intraveine, ça déferle sur mes trains d'ondes. Connected, at last. Injectée, militante pour le presse-papiers, j'empile l'inutilité plus qu'à l'ordinaire. Incognito toutefois. Puis le débit sature, j'explose presque, le début de semaine s'annonce éreintant, trop de caféine. J'agglomère sonneries de métro, courses inutiles, encore. Trop rapidement tout cela m'agace, il faut compresser.

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