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Last lights, last words.

19.9.04
Gray afternoons #11

Sont des week-ends bleus disons-le loin des yeux loin du cœur non des pensées vase de marais comme de la lave coulant et tourne autour disque dur gratte voire nase mais peut-être pandora demain même ce soir si le formatage veut bien cracher ses carrés verts encore des pâtes de la rose dans la fumée parfois humide puis deux heures presque inutiles si seulement je pouvais l’aimer mais dormi longtemps jusqu’à la privation de hamburgers maison pas d’ici pourtant alors métro mort dans la peau et ces mots là maintenant pour ne pas que le vide
7.9.04
Name-dropping

Midnight. Demain, mon taf-génocide me demandera encore, mais aller se pieuter maintenant, c’est comme consentir au massacre. J’écoute Rockin’ The Suburbs de Ben Folds. Je viens de me taper la lecture de quelques blogs, me demandant d’ailleurs si par ici on n’aurait pas perdu le concept en route. Pourquoi blogue-t-on ? Je pourrais faire la vaisselle. Mais non, j’ai choisi de poster ces lignes inutiles. Tristan-Nono poste trop long, peut-être. Il sent des araignées fausses courir sur son avant-bras. Il fait trop chaud, vivement décembre, vivement le napalm de noël. Les retombées à peine plus nocives que l’homme. Tirer sur des gosses, des marines, des ficelles. Je me fraye, je m’agonise, je me raidis dans ce petit coin sombre. Dehors, ils vénèrent la démocratie, la pourriture grise du suintement cérébral humain, le selfsuicide pour les nuls. Au fond, n’est-il pas possible de réduire l’humanité à une énumération d’ordures, un potentiel surnuméraire de destruction à peine couvée, juste chiée ? La cafetière me perfuse trop, elle me suce un peu plus, elle m’uploade doucement vers l’amnésie à rebours inverse. La convulsion est toujours aussi facile et justement choisie par la plupart des gratte-merde dont les autodafés en puissance s’empilent sur les rayonnages. Je ne vaux pas mieux, mieux je me dévalue. Je suis une conne car j’ai choisi de survivre parmi vous. Parmi nous.
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