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Last lights, last words.

31.12.04
ex -

Comme ne plus entendre que la respiration
Des néons l'hésitation des cloisons ailleurs à
Peine plus ténue qu'un
Soupir résigné
27.12.04
"la civilisation commence au cimetière

elle ne peut même pas y finir"

21.12.04
taste of life < weakness
Draft

Comment quantifier l'éloquence d'un silence ? Le mesurer à l'inertie de sa propre négligence ? L'émission de conjectures génère généralement une accrétion de ces dernières quelque part dans le creux potentiel de l'indolence.
19.12.04
Gray afternoons #17

the whole life is gray after all

(start to believe / dare scratching / see beyond)
17.12.04
La vie comme une chute (2)

Suaves, elles affluaient au bord des yeux, rendues inespérables par un éclat solaire trop généreux. Elles se déposaient en fines pellicules sur les affects à vif. Peu à peu, le malaise s'estompait. Mais jamais au point de ne plus pervertir l'appréhension des couleurs : leur omniprésence se muait alors en un papillonnement obscène, dont les effluves ne parvenaient jamais à masquer la tumeur noire, cette masse indéfinissable et cénesthésique1 qui précipitait constamment tout mon être dans un néant qu’elle recelait en / générait elle-même. Cette débauche, insupportable lorsque vue de la surface suintante du noyau, offrait de nouvelles perspectives de suppression, une autre justification. Débarrassée de ses artifices sociaux, l'existence se retrouvait enfin dans un vide téléologique évident, sans autres appuis (même factices) que ce dérobement kaléidoscopique. C'est vraisemblablement cette thématique de la chute intrinsèque, perpétuable dans l'environnement de retour (celui de départ aussi - celui-là même où j'écris) avec une continuité2 indiscutable, et surtout les perspectives excitantes qu'elle promet en offrant sa propre expérimentation aveugle (re-définition d'un concept temporaire de vie ?), qui a opposé un frein à la recrudescence des idées de terminaison abrupte.

1Je n’emploie pas la notion de métastase (même si je ne peux la cerner précisément) pour bien signifier le caractère dual du paradigme. Toutefois, s’il s’agissait de mettre les choses à plat, il y aurait bien trois « acteurs » dans ce tableau : le monde, ce néant et moi. Mais cette chose noire n’est-elle pas en moi, n’existe-t-elle pas que par moi ? Existerait-elle sinon (j’emploie le verbe « exister » à défaut d’autre terme, je ne voudrais pas me lancer dans une discussion trop orientée philo sur la sémantique des mots que j’emploie ou que je devrais employer) ? Dans cette optique, on peut voir se dessiner le dualisme monde-moi, alors que ce n’est pas celui-ci que je veux mettre en avant ici. Je me positionnerais plutôt en « spectateur » d’un affrontement entre le monde et cette anti-matière que je recèle.

2Pour apprécier cette notion de continuité, il faut concevoir la mise à nu du trajet existentiel (remember : la friction de l'être dans le néant génère la souffrance) dans un environnement dépouillé de tous filtres perceptifs pervers. A partir de cette constatation simple de la chute-de-l'être-à-l'intérieur-de-lui-même, la re-transposition de l'être (le retour) dans notre environnement habituel revient tout compte fait à ajouter des éléments (le schéma social) inutiles et intangibles tout autour d'une trajectoire qui est d'emblée clairement identifiée.

16.12.04
La vie comme une chute (1)

Le gris se baigne dans le noir. Parfois, il y a des couleurs.


Reprise :

A nouveau, le gris se baigne dans le noir. Il y a eu des couleurs.
13.12.04
La seconde vague aurait pu m’emporter vers le large. Vers le fond.
J’ai vu le rivage et ses veaux s’éloigner, sans un regard. A nouveau les courants me happaient vers sa concavité lisse. Je n’ai pas prié pour qu’elle ne s’effondre.
Elle m’a déposé sur le rivage. Pour une nouvelle tentative, comme un fœtus désarticulé et malade.
Mais je ne veux pas. Je veux regarder ma peau bronzée, déployer mes pensées vers le miroir et les stopper net, dégoulinantes. Introduire la chute, quitter la crête et revivre le tumulte, lucide.
3.12.04
***
No music. No sound. No breath.
Nothing. Nothing else than death.
Around the desk.
I’m waiting for my rest.
***
Putain, je travaille trop.
1.12.04
On m'a tabassée. Le début. Je sais plus le début. On m'a tabassée, c'est tout ce que je sais. Je ne sais plus. Les marques bleues au cou, sa main droite, ferme, forte, large, musclée. Il avait son bras droit tendu, la main entourant ma gorge. J'étais contre le mur, étouffée par sa main qui serrait fort mon cou. Il m'a projeté plusieurs fois contre le mur. J'avais l'air de rien. J'avais l'air d'une poupée de chiffons, les membres désarticulés. Il me prenait par le cou et me projetait contre le mur, plusieurs fois. Je sais plus. Bordel de merde, je sais plus. Oui la tête ouverte, je sais pas, peut-être un clou qui traînait. Mes coudes en sang, les hématomes, je sais plus putain. Qui c'est, mais je m'en fous qui c'est bordel de merde. Peu importe qui c'est, merde. Merde, putain, on s'en fout de lui. Je veux pas qu'on s'occupe de lui, je veux qu'on s'occupe de moi.
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