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abime
dust
ether
truie
cams
drone

Last lights, last words.

31.5.06
« et puis les fées se sont enchaînées disparaissant presque aussitôt sauf une
ou deux

où l’horizon

inonde


oui équivocatoire Noz noise
green
                    en
                                        core »

François Richard, Sseferia



où ta corolle
l'écorchure du marc
à l'abandon placide
laissé depuis
l'effleurée déflagration
du gouffre
l'en-dérobe
dedans
comme un chien
fusil fantôme
épandu sur l'é-brèche
lisière de l'intelligible
dehors

vers Falguière toujours la conjonction grise des cornées

ta voix nuage bleu des filaments stratosphères
suspendue au prélude mauve
en travers l'avenue
au jour près ne sais
ta voix réverbérée dans mes moindres membranes

il pleut Bethany Curve
sur les champs verticaux urbanites
par éparses et embrasements
dans l'évasement leur érosion pernicieuse de perspectives
aux carrefours peut-être
il ne reste qu'à cueillir les convulsions
d'un désert

gray after all
les mains dans la viande froide
j'exégèse ta cendre absence
mégogenèse sur tes lèvres vers ces constellations chinées poussière
puis vite
writchor
au lieu des réveils chaque petite vie
au-delà des sables horaires
writchor poison
dont les veines dessinent des ergs
des estuaires coagulés
ces sécheresses autorisées à la bordure des fluences post-industrielles

il pleut Bethany Curve
mais déjà tu m'assèches les os
que reste la ténue nucléaire
la mathématique dissolue des sons
qui n'invective que calcification inutile des affects
sinon la rémanence aux papilles de ta vulve liquoreuse

frisson ne reste plus que
writchor l'encens désincarné des syntagmes
c'est la pluie Bethany Curve qui lave nos chatoyances
aride nos
vers
derrière ses pénitences translucides
la démarcation à distance immuable
où ne brume Bethany Curve plus que la spirale introfolie
les bras tendus comme au sortir sépulcral
avec la compulsion d'un dur lacis violet au méat déjà gorgé
de l'absolution intromissive en pupilles muqueuses

piètre la tour Jonshism malgré la prophétie des convulsions
dévale
et je
déchire l'oléodiaphanité promessianique d'outre-trombes Bethany Curve
jaillis dans l'entre – où brigué
re-jadis : rien
hormis le delta de noir dendrité
les canaux incertains du
writchor dans l'entrelacs prélude
à la mer horizon-tale

au frêle liseré de la coupe pleine de l'encrechor
bascule de l'autre côté des erreurs ce ciel dé-nuées Bethany Curve
aplaties (avec)
les mêmes violences
descente
11.5.06
Les oiseaux ont incendié leur nid d'angoisse says:
un jour j'irai marcher sur l'ondée
Les oiseaux ont incendié leur nid d'angoisse says:
là où balancent tes sabots de sable
Les oiseaux ont incendié leur nid d'angoisse says:
au coeur d'une nef de terreur
Les oiseaux ont incendié leur nid d'angoisse says:
et on entendra le cri des bêtes décapitées
L'idiot piégé dans le marécage says:
haha tu es diabolique
7.5.06
allez hop

6.5.06
Ok. Je vais faire quelque chose. De rien.

Je vais me couper la langue et les doigts. Notons que l’ordre est très important, car si je me coupe les doigts en premier, j’aurai probablement le plus grand mal à être efficace quand il s’agira de s’attaquer à la langue... et donc au VVVVerbe.

Ok. Ça roule comme les vagues dans L’OOOOcéan. On va procéder ainsi.

Mais juste avant, juste pour la déroute, ÉÉÉÉcrire un PPPPoème, un VVVVrai. Un comme on n’en fait toujours plus.

Dans la NNNNuit noire, l’HHHHorizon se noie dans un OOOOcéan de SSSSiècles.
Il est TTTTemps: AAAAutrefois comme DDDDemain, c’est-à-dire MMMaintenant,
La VVVVent organise la FFFFuite des vagues vers leur TTTTombe commune.
C’est le CCCChaos! C’est l’AAAAbîme!
D’heure en heure, le PPPPrésent se rapproche du PPPPassé et bascule dans le VVVVide.
Le MMMMonde a beau se révolter, la MMMMort guette en SSSSilence...
Ô SSSSolitude de la LLLLangue, la bouche en SSSSang, le CCCCœur en AAAAmour!
SSSSolitude du CCCCorps quand la main ressasse la CCCChair, verticalement dressée,
Tandis que l’ŒŒŒŒil se console de l’AAAAbsence, poussant ce CCCCri muet:

HHHHomme, PPPPoussière de ma PPPPoussière! Fils de mon père et fils de ma mère!*
Laissons pousser cet AAAArbre pour arroser la VVVVille!
Laissons naître la PPPPluie pour irriguer la TTTTerre!
PPPPPoussière de ma PPPPoussière! BBBBraguette de ma BBBBraguette!
L’EEEEspace est trop plein, il te faut bien t’ouvrir.
Laisse poindre l’OOOOiseau, il demande à sortir!
Il veut voir le CCCCiel pour faire couler l’EEEEau de VVVVie
Que ses deux nuages, pressés dans l’OOOOmbre, en état de GGGGuerre,
Faisant passer le MMMMot, l’appelle à mettre en LLLLumière!
Lentement... Plus vite! Lentement... Plus Vite!
Que l’OOOiseau fasse son TTTTravail, qu’il trace sa RRRRoute!
Que le CCCCri trouve sa VVVoix sur le BBBBoulevard des DDDDésirs!
Pierre après pierre, brique après brique, mur après mur, faisons s’ériger
La CCCCathédrale de LLLL’AAAAbsolu, pour qu’enfin, un jour, enfin,
Ce coton-TTTTige, qui se saoule de lubrifiant comme on boit de la soupe,
Grandisse et à hauteur de DDDDieu(e) se hisse, pour du FFFFondement
Sonder la MMMMémoire, autant dire le réglisse: la merde, quoi!
Les VVVVestiges du PPPPlat de la VVVVeille.


* Note: Pour plus de crédibilité urbaine ("street credibility", en anglais...) et pour affecter la modernité d’un slam très "In your face" ("dans ta face", en français...), on peut adopter une variante simple et préférer : "(...) et fils de TA mère!".


la cinétique de tes douleurs
dans l'hermétisme des miennes
tu foulais mon permafrost
à travers - démultipliée fragile
à rétroaction destructrice

des brasiers en contrebas
possibles
tandis qu'alternaient là
les surjections de nos angoisses
5.5.06
(...) On serait ainsi artiste comme on serait malade, ou plus exactement comme on tomberait malade, c’est-à-dire comme on serait entraîné de fait, pour une raison ou pour une autre ou bien encore sans aucune raison, dans une chute vers une zone de déséquilibre ontologique dans laquelle son être serait de fait intrinsèquement et viscéralement engagé, parce qu’il serait voué, de par sa constitution ou sa disposition, à l’être. En l’occurrence, ce serait parce que la perspective de l’adéquation identitaire de l’être, au sens verbal du terme, avec un objet, sous la forme d’un "être quelque chose", serait fondamentalement bancale, et que la disposition naturelle de l’artiste serait telle que celui-ci serait nécessairement engagé dans ce déséquilibre ontologique dans la mesure où il serait viscéralement attaché à faire être quelque chose, qu’être artiste reviendrait de fait à être voué à naviguer dans l’abîme, en adoptant une perspective somme toute bancale, dont le déséquilibre serait concomitant de l’impossibilité de l’assise dans l’absolu d’un rapport osmotique entre la perspective d’être et son objet supposé. Pour pouvoir constater ce caractère abyssal, voire maladif, de la condition d’artiste, il n’est d’ailleurs qu’à penser à toutes ces générations d’artistes sans cause ou sans talent, qui, pour n’avoir rien à dire ou aucun moyen de le faire proprement, c’est-à-dire pour ne pas avoir les moyens de leur politique pro-créative, faute d’objet pour leur projet ou de moyen d’effectuer proprement le jet qui en constituerait le processus concret, n’en sont pas moins viscéralement habités par la perspective de créer, de générer une détermination ontologique en faisant être quelque chose par tel ou tel moyen artistique déterminant. Même sans motif ou sans moyen adéquat, ces artistes se trouvent viscéralement engagés dans une relation tripartite dont la non-adéquation en l’occurrence des trois éléments (la force créatrice, l’objet de la signification et le processus expressif de la signification proprement dite) les vouent à un échec qui n’est en réalité qu’un cas particulier de la règle générale de l’échec ontologique de la perspective de l’effectivité dans l’absolu de l’adéquation osmotique de l’être avec un objet - c'est-à-dire la règle générale de l’échec ontologique de la perspective d’être quelque chose à proprement parler. (...)
1.5.06
"and embrace the time that kills you
embrace the town that slowly beats you down...
"


dlb - brighter
>> >>

Il faut toujours le chaos pour comprendre l'ordre, dit-on.

J'ai le chaos - je ne comprends toujours pas l'ordre.

(hé - vous allez bien là-dedans ?)
eeearsbleed eeecrymto iiitchyochord-ite
sounds of/f : re/v/p/ulse eyes
dye in black : don't
edgy dynamic scream/stream







this is my frozen shit generator
this is prurit artificiel
projekt artrite fucker
this is insekto glitchy dementia

dans ce petit récipient qui précède le drone : l'abcès de l'intellectualisation

pour preuve le pays qu'on n'atteindra jamais we'll never reach à l'abolition des frontières les eldorados déchantent golden lands are falling reste l'immersion dans les drones in drones remains

solitudes sauvages shoegaze jusqu'aux rétines entées dans les grisailles aliénantes
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