INVIDATION v2 : http://iinviidatiion.blogspot.com
shut
jetlag
soulass
drosera
00?
non plus
7away
caphar
lost
sim
cane
h5n1
-10°C
abime
dust
ether
truie
cams
drone

Last lights, last words.

31.8.05
Je veux un verre d'eau.
ça ne peut pas continuer comme ça/ trop de boucan dans le cervelet/je vais me coucher en espérant que Jésus vienne me visiter/je ne comprendrai donc rien à ce traquenard dans lequel il m'est impossible de tomber puisque je suis invisible que je porte trois uzis et que je suis munie d'une salve verbale dernier cri/à bon écrivailleur salut/je vais recompter mes pions
Ouais - mais quoi ?
Bordel.

Hé bé quoi ?

{tympans explosés}
Des vertiges que l'on vient habiter pour sentir les fils qui nous tiennent pas si serrés finalement - oui, un peu lâches, comme on l'était à ne pas oser les détendre ni les rompre. Voyez: la vérité, c'est qu'on ne tient pas. Même certains aveugles ont besoin de toucher le réel pour se tenir droit. Pourtant c'est la peur qui nous retient. L'homme est fait pour flotter - j'en ai fait l'expérience. Longtemps. Profondément. En lui comme hors de lui - c'est égal - puisque ça n'a plus de sens. Là, traquer la naissance du sentiment, admirer son expansion. Il faut du temps, sinon les sentiments restent à l'état de graines, d'embryons. Or on produit des pensées à la chaîne. On se dissèque froidement comme des grenouilles de laboratoire. Voyez: une aiguille dans l'oeil et ils ne cillent même pas - mais que sont-ils devenus ?

Je vomis leurs rictus secs - et m'extasie devant une perle de rosée, tandis que Lacan moisit dans le fond des bibliothèques - et de leurs gorges ankylosées.

Comme disait le ciel: chaque nuage qui file est un bout de souffle que l'on te retire, mais la bonbonne d'air est infinie, alors respire.

Ainsi soit-il.
Et que le langage mort, froid, inhumain finisse par tomber en poussière.
28.8.05
le monde se noue - ou non
à quelques minutes d'intervalle
c'est bien connu, c'est comme ça.


27.8.05
Live

jboub orteil dépassant de chaussette trouée dit :
ça alors
jboub orteil dépassant de chaussette trouée dit :
titredublog a fait un essai sur invidation
schpountzaï dit :
hum
jboub orteil dépassant de chaussette trouée dit :
PIM PIM
schpountzaï dit :
ben ca marche
jboub orteil dépassant de chaussette trouée dit :
ben ouais
jboub orteil dépassant de chaussette trouée dit :
bon
jboub orteil dépassant de chaussette trouée dit :
on reste un peu sur notre faim
schpountzaï dit :
?
jboub orteil dépassant de chaussette trouée dit :
là elle tatonne dans le noir, elle cherche l'ampoule
schpountzaï dit :
tu m'étonnes, il fait tout noir
jboub orteil dépassant de chaussette trouée dit :
la pauvre
jboub orteil dépassant de chaussette trouée dit :
faut la laisser s'acclimater
schpountzaï dit :
oui certainement
schpountzaï dit :
surtout qu'elle ne connaît peut-être pas blogger
schpountzaï dit :
faut qu'elle apprenne les bases, poster, éditer, effacer
jboub orteil dépassant de chaussette trouée dit :
ben oué
jboub orteil dépassant de chaussette trouée dit :
hein
jboub orteil dépassant de chaussette trouée dit :
c'est comme des mini-entreprises tout ça
schpountzaï dit :
ouais, elle est en période d'essai
schpountzaï dit :
on peut la virer sans préavis GNARK GNARK
jboub orteil dépassant de chaussette trouée dit :
groumpf !
Unsleeping night

je sens comment
la mer vient polir la roche
à revenir sans cesse lisser sa surface

est-ce que tu écoutes chaque mot ?
chaque son que je pose ?
où fais-tu juste semblant ?
te rends-tu comptes ?

merde à la fin gaspillage de papier suis éreintée
oreilles bouchées yeux prêts pour la ténèbre
orpheline
26.8.05

De coqs en pâte de la littérâture.
De vieux frustrés adeptes de la masturbation cérébrale.
Allez boire votre chicorée édulcorée et laissez nous en paix.
Bordel.


DES BLATTES SUR HAUT ET FORT: AHOSERA perplexe outrée indignée
bande de crevards de chimpanzés
de pygmés de la littétartine..............

25.8.05
No borders behind

A propos de Kirilov, vous m'en direz tant...
C'est ça: perplexe.
Je regarde l'écran avec une moue dubitative en me mâchant les doigts.
Damned.
23.8.05
Détention

ici je ne sais pas dire - plus que des proses convulsives
des fragments compulsifs, les ersatz rescapés de mes pensées recluses
infirmes

je ne sais plus faire coïncider mes propensions d'expression
oh ces velléités de témoignage
avec les vecteurs disponibles
media merde monde

je ne coïncide plus avec le monde

cette saloperie de fragmentation

petit port sympathique avec jetée sur le vide le vide a un sens le vide est attention fragile je suis derrière
dans des ports convulsifs je me suis jeté plusieurs fois à la mer bu la tasse la marée noire heureusement je ne savais pas nager dans la merde
on n'apprend pas à vivre, seulement à mourir
22.8.05
tu vois je crois que nous n'allons pas bien vous toi moi on ne va pas y aller par quatre chemins seulement pas plus de bien plus rien de bien à vrai dire nous allons tout compte fait nous allons vers rien juste pas bien nous allons rien tu vois vous savez je crois seulement qu'un peu de bien nous ferait du rien

notes for freaks not for freaks :
l'énergie électrique d'un moineau
la destruction peu ou prou - grammée
cet étrange élastique dont on entoure nos vies
les stases qu'on fait pour survivre
: blacken my void vampire my world

ici je ne veux pas dire un sens
encore moins
en mettre un
ici je veux dire l'absence
s'incarner attirance
(aversion maladive)
à crever
[jarvis echo et les lapins flippés]
21.8.05
"Après deux traces, l'horizon devient vaporeux.
L'espérance presque illégitime.
Je lis Angie Law, son dernier bouquin,
La sueur au creux des reins,
Je frappe les mains.
Des prostituées vont et viennent devant l'hôtel,
Le vent envoie valser la poussière
Sur leurs jambes molles."

(chambre 303)

Roads to paradise.
(motel tv broken - Ahosera says fuck** tv)
"Encore une fois - que dis-je: la millième,
A traquer les incendies -
Immobile, les bras en croix,
C'est toute la forêt qui prend feu,
Autour de moi, pas un arbre,
Non - pas un - ne résistera.
Possédé par la fièvre et le mal du pays,
Août a les steppes dans les recoins
Du cerveau - une nappe, un rideau.
Il suffit de si peu pour le faire voyager.
Ici-bas, le monde n'a pas le pied marin:
Droite-gauche, barbouillé,
L'horizon qui fout le camp.
Août calcine l'adolescence
Et ne veut plus en entendre parler.
Août a très envie de se marrer,
Hypercritique, cynisme, perversité
Et absence de pitié. Août se sent carnivore,
Croqueur de pommes et croqueur d'hommes.
Or août sera septembre, sera octobre,
Sera novembre - jusqu'à la crevaison.
(D'ici-là, ne comptez sur aucun répit)."

(écrit dans la chambre du motel...)

Je vois - mais mon étonnement reste entier.
Pour les mails: ahosera@motel-nowhere.com
(Ahosera en duplex)
de nouvelles vibrations (va comprendre)
(Nikola prétexte)
Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
(Ahosera perplexe)
20.8.05
(20/08/05 > 09/09/05)

isis > will dissolve
john foxx & harold budd > adult
philip glass > organic
eluvium > taken
nine inch nails > something i can never have
sonic youth > shadow of a doubt
fennesz > transit
susumu yokota > tobiume
autechre > vletrmx21
hrsta > swallow's tail
ulver > the future sound of music
13.8.05
Exosmose (you've freed my breath)

après la subduction
ça ne revient vraiment - jamais
mais on pourrait toujours écrire

sur la brèche

ne plus dormir
(juste écrire)
jusqu'à dire
jusqu'au sang
ce qui ne nous résout pas
ce qui ne nous résoudra - jamais
tof :: ahosera (stan t. remix)
12.8.05
Yeah - he's back (everything will be ok now).

"Try again (or not)

Ce qui la surprenait au delà du fumet puant du monde, c'était la capacité des êtres à nier jusque dans l'horreur, jusque dans l'abîme. D'une certaine manière l'espoir s'étendait dans un champs des possibles puisqu'on avait nié jusqu'au bord du vide, on avait nié tout notre soûl et on avait parfumé nos souffles à l'haleine des crevasses. Pourtant les corps bougeaient encore dans l'air stagnant pour dire qu'il restait à faire des choix c'est à dire à survivre, se débattre et crever, debout de préférence, rire comme on est grave avec la même stridence. Oui elle l'avait lu hier, si la loi était de s'ignorer pour sauver ses organes alors il fallait s'imposer chaque instant comme un intrus."

Bottomless

inutile de préciser
que ton incomplétude
est mon vide
jarvis dit :
mais la vraie gaité, c'est quand on se voit, non ?
headless dit :
ah oui
headless dit :
mais on devrait aussi l'écrire
headless dit :
pour donner du beau
headless dit :
offrir
headless dit :
crier la beauté
jarvis dit :
peut-être que la gaieté, c'est la poésie
headless dit :
la suinter par tous les pores - une fois l'horreur la laideur la monstruosité la haine - crachées aussi
jarvis dit :
même si les mots nous écorchent, on les dit de telle sorte qu'on essaie de jouer avec la langue - enfin je ne sais pas
8.8.05
7.8.05
SPAM :: paradigme artificiel, le retour.
4.8.05
sept fois le courant
sur la langue en jus
faire tourner

écrire: l'océan à repeupler -
dans mes rêves d'enfant -
je m'y vois nageant
sous l'eau la brasse en apnée

les impossibles
vont prendre sens
sur nos langues
la salive lumineuse
des fous à lier
des vies à contre-courant

peut-être même -
à contre-vie

nos attitudes désincarnées dans des tunnels de miroirs
on y crève littéralement de faim
[leanings]

pour Angie

« [...] Je ne mange que des pâtes, mais la seule pâte qu'il me reste, c'est celle de mon dentifrice. Tout comme les pâtes, la marque du dentifrice fait toute la différence. Rien qu'avec le nom, on peut savoir à quelle saveur s'attendre, la qualité de l'expérience. Pourtant c'est une affaire de perception, toutes les pâtes ont le même goût, peut-être pas la même texture. À moins d'être un gourmet, ou italien, toutes les pâtes se valent quand il s'agit de faire un bloc dans l'estomac, c'est noétique. Quoi qu'il en soit, n'ayant plus d'argent, tout ce que je peux faire, c'est manger du dentifrice. Il y a plusieurs recettes qui fonctionnnent : le faire revenir dans une poêle, en bain-marie ou tout cru sur du pain azyme. Ce soir, je me sens d'humeur gourmande, alors je le fais mariner avec un reste d'oignons et je le déguste en regardant la ville s'allumer.»

David Calvo, Acide Organique
3.8.05
Instant requiem [alternate take]


hey you, my proto-dreamy girl

will you come with me

for one more trip

to invidation

cause this is where we live

from now on

i know you used to fear the Zohair

like he used to feed your dreams

with his glittering disgusting shell

but look this is only a ladybird

slowly dying on the wall

the sun is definitely too low

as the tears in our eyes are corrupted lenses

in here it is a cemetery i maintain

hey, my proto-dreamy girl

i can tell you how come the stars

*

while you were gone, my proto-dreamy girl

he devoured me greedily

cause she were not dead

a miracle for sure - the ladybird

and as i was staring at her

dreading that from the chitinous glints

arise his desolate face

she suddenly started to travel all over

the blank sky of my captivity

do you know that every single night

under his aegis she was moving

stealthily in my back to inoculate me

the painfeeling he had concocted

with love - i can hear him laughing out loud

*

she were not dead that little ladybird

and for days, months, weeks,

i was roaming, walking in shit

dissolving in evanescent effervescence

whose bubbloïds bubbles burst with pops of void

two days ago she fell down from her shelter

on the ceiling - damned !

another little ladybird

dead, reborn and redead

the dull knock of her chitin

the brow against the cold windowpane

the windowpane against my cold brow

he triumphs, he is Satan

but he will never be able

to snatch my dreams from me

*

and anguish sums up the past

entrails crumple, squeezing up

ebb of the poet into the limbs

again, one moment, sliding the blade

*

my mauve and proto-dreamy love

to drown torments of Thermidor

to soothe the red flame in my flesh

i drink to the triumphant Zohair

*

there was nothing in that glass

just another artifact made to last

on the silk you are wrapped in

the world of your perfumed skin
2.8.05
je suis cariatide et je me mords les nerfs
trop de poids tout ce poids
et l'on ne s'en plaint pas
les gendarmes grignotent ma chair
signent sillons comme sur les troncs
des arbres on ne voit plus le ciel
d'en bas - cloués avec tout ce qu'on a de christique
au fond de la gorge je mâche des feuilles
du papier je mâche des gommes le bois
des crayons je mâche les punaises je m'écorche
je cherche un regard un seul un regard un seul
je m'écorche le regard je m'écorche je cherche
et les feuilles bruissent je n'entends plus cogner
les poings contre ma porte que tournent
les horizons et mes poignets circulaires
que tourne ton maëlstrom
à l'étroitesse de ma poitrine il nous faut respirer
03/04
04/04
05/04
06/04
07/04
08/04
09/04
10/04
11/04
12/04
01/05
02/05
03/05
04/05
05/05
06/05
07/05
08/05
09/05
10/05
11/05
12/05
01/06
02/06
03/06
04/06
05/06
06/06
Powered by Blogger