INVIDATION v2 : http://iinviidatiion.blogspot.com
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ether
truie
cams
drone

Last lights, last words.

26.9.05
Dernier soir sur la terre

l'ombre heurtée dans les chambranles
c'est encore rassurant
pourtant grise jusqu'à l'os
la densité mauve du crépuscule
et la chute continuelle
soupçonnée - à peine
le long des rails du ciel
des possibles
en toile de fond
la ville et un soir
ne tenant plus à rien
sinon aux rets ténus
la texture douce de l'en-bas
23.9.05
hit refresh on pitchfork home fifteen times a day

s'emmerder l'évidence
sécheresse quand tue
tu ne m'expires plus
alors ces mots dans un draft
la béance et se dire mourir
au fond ça commence
les yeux ouverts
inversés sur la charte
comme un écueil originel
sur la carte de mes rêves
égarés il y a -

avant que les mots ne nerfs
ou une impossible rédemption
à côté de mes pompes
et les clauses qui enserrent
nos charniers trop phobiques

le jamais dit qui sommeille là
dans l'absolu de son aporie
firmament indescriptible
le vite dit qui se voudrait
rythme or n'est terne
l'effleurement la comète
seulement car au gré
des éons même les termes
s'érodent et révèlent
leurs chairs creuses
drainées de moelle vide

implosion

ou la vision de câbles torses
de rouille noble ces entées
circulaires monstruosités
qui fleurissent en aura
alors qu'il faudrait en finir
avec les mêmes esses
qui flétrissent à tout va
et verrouillent en herses
le larynx du langage
21.9.05
AMEN.
20.9.05

Huit heures du matin, rafales de vent.




Il me dit: tu as tellement de joues à cracher qu'il faudrait te museler.

18.9.05
La poétique de l'effondrement commence par un blasphème.
16.9.05
estravoid (smooth days underneath)



(16/09/05 > 09/10/05)

m83 > run into flowers (ig farben vorschlag by kg)
the album leaf > a short story
slowdive > miranda
cliff martinez > first sleep
pulp > space
stockfinster > poly6
front 242 > conditionnel humain (prothese)
plastikman > smak
13 & god > soft atlas
tarentel > two sides of myself - part one
smoke city > giulietta

"attaque / machine de guerre / guérilla mentale / hybridations / "subjectivités inouïes, jamais vues, jamais senties" / tissées dans les marges / qu’il n’y avait pas de relais pour ce qui se trame après les fissures de certaines vieilles façades d’immeuble / écrivants = proto-caméras, biocams / chaque livre = boîte noire / sceller une alliance avec l'irréconciliable et le régénérer tout en disant qu'il est en voie d'extinction / court-circuiter processus d’euthanasie par lignes hardcore (quel que soit le mode, dont apparences ca[l]mées) / un ou des manifestes apparaîtront sur un site futur ? / tu as sans doute pu imaginer des explications possibles / fleur monstrueuse et émouvante dans un paysage en ruines / vie sans oxygène = anaérobiose / pensées privées / forces singulières mues par le fond sombre / rêves de néorganes et viviciels / connecter les parties les plus extrêmes de son cerveau / la plus primitive avec la partie la plus récente et expérimentale / caméras animales = conviction que le plus technologique et le plus primitif [organique] sont un raccourci l'un vers l'autre /"

Après le stylo - une bombe dans la main.
Le dos fracturé, la médiation pénale en prime, à nouveau - le stylo.
Puis.
rougeur des gencives/ éclatement de l'émail/ étalement du langage à la fat cap/ crissement des bics sur la perfection des carrosseries/ invidation de nos énergies/ que le sablier s'inverse/ médiation verbale/
15.9.05
Vacuité
Intrinsèque
De
l'
Etre
13.9.05
"Le désir politique féroce de juguler la démocratie et toutes les voies de l'émancipation humaine en supprimant les foyers de l'art en train de se faire, du spectacle vivant, de la pensée et de la création. C'est la peur de la vie et de tout ce qui bouge, et de tout ce qui grouille, la peur de toutes les formes et de toutes les palpitations à travers lesquelles l'avenir se cherche et tente toutes ces expériences. C'est la folie nihiliste."

- A.Benedetto -
11.9.05
En temps et en lieu, à la fin le début
Au crépuscule l’aube, en forme de rébus
Une âme en vadrouille que les ténèbres mouillent

Fustige les étoiles et envoie les bouler
Et surtout jamais ne te laisse assécher
Eau vive qu’un dieu aurait voulu pleurer

Le temps vient où le début commence : toujours
Ineffable, la marée se complaît dans sa transe
Tes rides naîtront pour souligner l’enfance
Dans la répétition des mêmes gestes
Des mêmes pas qu'on croit vers l'avant
Aller et qui vous ramènent pourtant
Toujours au même point de départ.

Cette route droite, gavée d'hommes,
Sur laquelle on trace son lot commun,
Se déploient les lignes de nos mains,
A quelquechose de messianique.
9.9.05
grâcieusement offert par pseudonyme : Giulietta de Smoke City

[transféré dans playlist du 16/09/05]
Toujours les mots, balancés, lâchés, éventrés, sur la page, la piste, la scène, viol obscène, curatifs, obsessionnels, transcendants, en baume, en pansement, en lavement, récurrents, idiots, gamins, féminins... et plus aucun étonnement. L'élan s'émiette, pourtant je ne crois pas que l'on s'essouffle. Il faudrait encore se rapprocher plus de l'état d'effondrement.
Vous ne seriez pas du genre à vouloir mettre un doigt dans mes fissures afin de sonder les profondeurs du fondement de mon être, par hasard ?

Excusez-moi : les vannes que j’ouvre ne laissent pas couler que du sang ainsi que des liquides à forte teneur romantique et à usage poétique recommandé. Elles laissent aussi passer des eaux lourdes et usagées, car, il faut bien le dire, je présente une forte tendance à pisser sur ma propre image et à désarticuler les pantomimes.
C’est somme toute assez logique : puisque la main ne se retient pas, il est dans l’ordre des choses que le poing aille régulièrement se ficher dans le miroir pour casser la pose et tuer le portrait.

Mort à mon nom, il est déjà mort.
8.9.05
La main, je la sais, mais la main, je le sais, comme la potence tendue, ne se retient pas : c’est un sexe las qui vomit en mourant. Il y a effondrement, et c’est un cadavre qui pend. Comme le souvenir au bout du compte, comme ton nom au petit matin, non, la main ne se retient pas. Elle n’a plus qu’à rendre la chose en priant, la chose vidée qui n’a plus même ses larmes pour aimer. C’est comme ça et il faut assumer. Alors oui, c’est vrai, tu as raison : pendant que les oiseaux roucouleraient, je balaierais sûrement tout ce que tu créerais, toi romantique même dans ton verbe le plus cynique. Je casserais tout et ce ne serait même pas drôle. Même pas ridicule, finalement. Je casserais tout et je partirais, les traits tirés comme des balles dans ta tête. Ainsi comme la main, ainsi comme le sexe, ainsi comme le nom, ainsi comme la corde, la leçon ne se retiendrait pas et l’histoire ramperait vers le commencement. Et si tout était à refaire, je le referais quand même, en miettes et en sang, malgré tout et malgré tous, et toi, tu réécrirais toujours que si tout était à refaire, tu accélèrerais le pas et tu tordrais mon souffle.
Si c’était à refaire, je le referais quand même, en miettes et en sang, malgré tout et malgré tous. Récurrent, je recommencerais à zéro, j’en resterais au vide et je reviendrais au néant, encore une fois, encore et toujours. Je redoublerais d’effort et je foulerais ma mort des pieds, puisque de rien n’est.
7.9.05
... les porcelaines se sont fêlées bien avant l'aube des petites heures -
les maintes rayures ont fini par confluer en crevasses...
...et je ne sais pas ce qu'il faudrait -
comment avec toutes ces fissures se raconter nos porcelaines...

(puisque personne ne l'a fait)
6.9.05
et j'ai frotté mes yeux
ils sont tombés tous seuls
et je mordais des pierres
ils ne voyaient plus que ça
d'ailleurs

(oui - d'ailleurs, littéralement)

si seulement je me souvenais
du goût qu'ont vos brûlures

Il fait beau. Même sous la pluie. Beau. Finalement. Ca sent l'odeur des feuilles sur les pavés chauds. Je glandouille dans les flaques d'eau en tournant ma langue autour d'un chewing-gum à la fraise. Le ciel céruléen - venez donc avec moi siffler une bière sur le Trocadéro. Il y aura des pigeons, des amoureux, des lycéens - on pourra cracher dessus.
5.9.05
TOUJOURS PAS.

"
Je croque des petites bouchées dans les tablettes de lessive et marmonne dans le noir. C'est toujours la même histoire. Pourtant, c'est moi qui suis mesquine, j'aimerais être au-dessus de toutes ces petites chiures."
- extrait mail à Vladimir.
4.9.05
[...]

« je n'ai pas le privilège du vide. mais lorsqu'on l'invoque à tort et à travers pour montrer du doigt quelque entreprise vaniteuse de ce monde, je ne peux que m'insurger devant l'énergie perdue, car consacrée à une quête des plus inutiles. s'il y a bien un endroit où il faut traquer le vide, ce n'est certainement pas là où son évidence évente d'emblée n'importe quelle thèse indécente visant à le souligner, mais plutôt à l'intérieur de nous-mêmes, dans ces recoins encore vierges d'introspection, là où le silence du monde vient faire le lit du néant, là où les cris que l'on esquisse ne parviennent qu'à figer des masques angoissés. »

je dus regarder Düne avec des yeux de chien battu. que je dirigeai aussitôt vers mes pieds.
3.9.05
she said : je continue à penser que je veux de la poésie, parce que la poésie a un truc que tout le reste n'a pas
2.9.05
Un maëlstrom spectaculaire.
1.9.05
Révolutionnaire.
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