INVIDATION v2 : http://iinviidatiion.blogspot.com
shut
jetlag
soulass
drosera
00?
non plus
7away
caphar
lost
sim
cane
h5n1
-10°C
abime
dust
ether
truie
cams
drone

Last lights, last words.

24.11.05
obsolete teaser

anywhere
wish i could be there


just anywhere
out

23.11.05





(BLOWBACK)



21.11.05
mwah ah ah (out for a while)

à l'aube tardive
l'orbe torve rosâtre
condamne
son détenteur
bis
quel tentateur n'est
rien
n'a rien
17.11.05


16.11.05
Toi



le vide
le dépêtré de ses boyaux
l'inconsistant inconscient
mis au jour un jour de beau Seuloeil fin août
pas étonnant que t'aimes le froid et la bruine
la globine et l'emo
instable petit être grandisloqué au coeur fragmenté

eh

le vide, là

réponds quand on t'appelle
pauvre hon
alors toujours le nézenlair?
A fureter chauves-souris, hérons et chouettes chevêches?
T'en as eu des beaux souvenirs avec ceux-là, hein?
Tu te souviens de la dernière bière de ton grand-père?
De ton dernier souvenir de ta grand-mère?
Du dernier comportement habituel de ta génitrice
avant l'effondrement de tes habitudes?

Et le bébé chauve-souris
trouvé dans la paille en Aveyron
la rage de dent qui a suivi?

La première et dernière fois que tu as cru perdre la raison?

Si loin, si proche..

Si proche.


..dEUS - the real sugar
Comme un prion dans l'eau,
sans limite ni mur contre lequel me lamenter,
j'attends le bon moment pour fissurer les cellules de crise
avec mon joli teint de bleuet,
j'attends l'instant où nos soeurs et frères découvriront votre monde,
une proie idéale pour n'importe quel H5N1 même débutant dans le métier;
nous on s'en fout on est payé au plaisir,
celui du travail bien défait au creux au chaud de chacun,
on n'est que des muscles au service d'une tête bien-pensante.

..dEUS - sun ra
13.11.05
each word is an end that is never reached
pas plus qu'un autre soir
je me vois en vain
la coquille noire
in my head

le quai gris
ad eternam
la langue la corde
les feux au loin

l'hiver à propos
mais tu ne seras
alors à quoi
sans fin
12.11.05
Quel ennui.
9.11.05
Deux petites poches de sang sous la peau
égratignures bénignes de soirs agités.

Cartons entreposés dans une optique d'un hypothétique futur.

Aujourd'hui tout se gère à la minute la minute.
8.11.05
Des voix quand je ferme les yeux
oreiller-featured mit couette derechef
et claironne l'arrivée des esprits parleurs
des rares silhouettes plus impalpables que la nuit
des souvenirs qui déboulent en moissonneuses-batteuses
toujours plus loin dans les catacombes et les tourments

bonne nuit mon petit

"à demain
- oui, à demain
- m'man, tu peux laisser la porte ouverte, s'il-te-plaît?
- oui mais pas longtemps
- d'accord
- bonne nuit
- bonne nuit, à demain
- à demain"

le monstre était peut-être déjà là finalement
équarrisseur dans la bergerie

l'Arbre à Lune est si loin
si loin
les caches-caches au milieu des grandes herbes qui grattaient et des orties

tout ça
n'est pas pour moi

quelqu'une récemment me demandait pourquoi j'avais peur
bah voilà
tout ça n'est tellement pas moi
un lapin dans les phares, que l'autre disait
putain de phares au xénon.
Dans nos sémisphères s'atrophiant
on ne voit guère plus que le bout du cathodique
et des amis sur lesquels on projette
"juste pour voir"
des images de nous-mêmes que l'on désire
des images simplement
exit la considération première envers l'autre
leurs avances ne sont que trop minimes et de l'esbrouffe, j'ai l'impression.
6.11.05
invidasounds reloaded

luasa raelon - the poison city > the terrible place ...
roswell conspiracy - la ligne morte > track 3 ...
cisfinitum - malgyl > track 2 ...
brian eno - the shutov assembly > lanzarote ...
cEvin Key / ken marshall - the dragon experience > skeletal mask ...
interpol - precipitate ep > a time to be small ...
harold budd - the white arcades > algebra of darkness ...
sigur ros - ( ) > track 6 (e-bow) ...
5.11.05
peur subite - ouf

oh
lampe noire le corps
pas le cercueil
l'objet éhonté
qui concentre
et non vers
lequel convergent
les flux l'effort
enfin - l'invidation
et puis il n'y aura
de fin que si
la création - bon
4.11.05
Et les poissons contemplent leur queue, éberlués.
Je suis fatiguée.
Que la pluie nous rouille encore les phalanges, novembre décime le ciel, c'est très bien, c'est parfait, faites-en ce que vous voulez, je me retourne comme un gant, j'arythme mon pouls, je vrille électrique dans ce crépuscule qui n'en finit plus, et tonne, tonne, l'eau sur ma nuque coule, l'orage gronde, gronde, qu'importe puisque nous volons...
Quelquepart, c'est exactement ça.
C'est la fin
les haricots le savent, eux
3.11.05
Au bout de la ville tentaculaire, des rasades de ciment inondent le paysage. Plate-formes. Les carcasses métalliques des anciennes grues crissent sur leurs jambes uniques en froissant l'horizon. Ton regard piégé dans l'uniformité grise du ciel. Sur les grillages et les barbelés, l'écoulement des ans se lit dans chaque pépite de rouille. Plaine que les hommes et les bêtes ont déserté et où seuls les insectes ornent encore les conglomérats de poussière. Tu y pousses un cri long, aigu, électrique. Un cri comme un viol du silence dans la pregnance de l'air. Mais cri que nul écho ne renvoie, vide qui s'invide lui-même, orphelin -
Fragment-

la pluie fait des filaments bleus
s'infiltrant la folie comme un monde
nébuleux enveloppe
l'autre et les cloisons en éclats

ne plus appartenir
1.11.05
que la vie s'expliquerait par
pas
paradoxes
ne s'expliquerait sinon
les paradoxes introduisant
rupture dans l'explication
un paradoxe explique alors
que la vie s'expliquerait par
pas
[etc]

bref
je lisais Musiques de la Révolte Maudite
en écoutant The White Arcades
me disais
bref
[etc]
Exvidation invidée

corps noir
phare fédérateur
et rempart
fragile

mais pourtant
pressantes excuses
pour le labsus fondateur
d'ici - du site
lièvre récemment soulevé
dynamique dirigée
par erreur
vers l'intérieur d'un vide
illimité
et non-

?
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