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Last lights, last words.

30.4.06
– j’ai eu la nausée après le chapitre 7. c’était doucereux. la mécanique des êtres, inertielle, l'insipide de l'époque. j’ai pénétré dans le hall de l’immeuble, dépassé la cage d’escalier, puis poussé la porte du fond. l’arrière-cour, les poubelles. j’ai vomi entre. un peu. »
29.4.06




enter
25.4.06
je t'avais pas dit, l'autre nuit, les crabes aussi étaient là, juste sous la fenêtre. le ciel s'en diluait, depuis la moire de leurs coquilles, marécages. j'écrasai, un, puis tous
d'un commun
arpège,
alors
leurs biles d'entre
les fissures les vantaux viscères vertes
à même la moquette qu'on avait suintée
leurs pinces petits bras roses échafauds

puis
les toits à pluie, gouttières du jaune - et les monstres nocturnes vers,
dérivèrent

je voulais plus savoir,
au réveil
23.4.06


/
Critical Malfunction

"i hear everything
those aren't voices in your head
they're just the echoes of your indecision
don't ask me
ask yourself

i know everything
those thoughts going around in your head
trying to figure out what's right and what's wrong
don't ask me
ask yourself

i feel everything
was it me, us, or them?
or was it you?
don't ask me
ask yourself

i am everything
why listen to me
i'm just a voice inside your head
i can't help you
help yourself"


Les choses n'ont jamais été aussi claires.
Le premier orage de l'année éclate au-dessus de mon crâne
Et du tien quelque part pas trés loin.
Un nouveau grain aussi sous mon crâne
Et la sécrétion est à nouveau nécessaire
Ma main remonte ta cuisse, se crispe, se ferme en poing
Et s'envole pour se briser les os contre un mur bien réel.
Confusion dominicale, café, clope. Gnn.
Mais les choses n'ont jamais été aussi claires
Elles m'aveuglent, effleurent la cornée,
Pressent doucement, perçent la sclérotique, déchirent la choroïde,
Perforent l'iris, s'enfoncent jusqu'à la rétine,
écrasent le cristallin, des pointes de compas plongées dans l'iris
Une longue pointe effilée dans le globe oculaire, des aiguilles
à tricoter qui traversent le crâne de part en part,
"On verra comment ça se tricotera" n'est-ce pas, "on verra",
Je ne sais pas dans quel sens ça tricote, si les mailles sont encore
entrain de s'entremêler ou si c'est un lent travail de destructuration
qui est à l'oeuvre, alors aujourd'hui je ne sais que dire "on verra",
"On verra" - je verrai quoi avec mes yeux crevés, à part une moue
boudeuse et l'envie furibarde d'écraser mes lèvres dessus ?
Une humeur sourde, un clébard d'espagne, des caniveaux qui coulent,
La plume qui me manque, et les véhicules qui m'ont trahi.
Un conglomérat de particules, de chair et d'idées sombres
Troué par ma continue dénégation du néant
Troué par mon entêtée dénégation de l'entropie
Je ne serai pas rationnel, ni ne résorberai le manque.
Il n'a manqué presque rien, et tellement maintenant.
Il ne manque peut-être presque rien, en fait, encore maintenant.
Il ne manque presque rien, et ce presque couvre encore
un infini, pile la distance qui nous sépare, à bien y regarder.
S'il ne manque presque rien,
Donne-le moi, je te le rendrai au centuple
Et nous ne saurons plus de quoi nous avons souffert,
Ou on s'en foutra complètement, et les aiguilles à tricoter
Synthétiseront une cote de maille siamoise, une armature
Jumelle, deux réalités compossibles, moi dans toi et toi en moi
Et je me répands en flaques navrantes et empotées,
Et rond et rond petit patapon, suis-je si con de ne rien éponger ?


19.4.06
mets mon pull noir sur tes seins - les cendres de nos sueurs - pendant que ma queue sèche.
18.4.06


no more blogging please.


17.4.06
les périphériques de ta tornade, les heures centrifuges dans l'assèchement progressif des synapses. tes yeux dans mon cadavre, la petite douleur, même. matin midi (rien à foutre), je ravale mon apnée, bois la tasse, les tympans plein les poumons, rather ripped. la timidité des nuages, sous : les mots sous les ongles comme terre qu'on gratte, pathétique ponte plus loin, les mains dans la fosse à orgueils, glorioles, pets d'egos. là aussi, le jaune diurne blafarde malaise les mêmes façades, les grise, dans l'attente tangente : des réverbères, l'éclat orange ou l'ardeur livide des cristaux - la moitié de ton visage en miroir. l'autre moitié dans la pénombre du désir.
11.4.06
La Lumière
éteignez-là s'il-vous-plaît
éteignez-là
je n'en ai pas besoin
je voudrais m'abstenir de voir
puisque personne d'autre ne veut l'étreindre
on en brûlerait d'envie
des canaux invariables
à l'étrange goût de mandarine exilée

"..allons ailleurs"
en somme
dégageons
faisons autre chose
mais mangeons à notre faim
les âmes de nos contemporains
..soulfly - soulfly V
8.4.06
/
Critical Malfunction

Puisque je dis, bordel, qu'il se passe des choses...



/
Critical Malfunction

Un cri aphone, un mouvement immobile, un élan avorté, une
puissance stérile, et la volatilité du rêve sous des doigts noueux
et maladroits. Un roc friable à force de coups de tête muraux,
perdu dans une aveuglante tempête de poudre, un blizzard
qui fouette le visage jusqu'au sang, et une silhouette qui s'estompe.

"Un jour ce sera la dernière rencontre, la dernière lettre, et je saurai
alors que je ne t'aurai pas dit l'essentiel et qu'il sera trop tard..."

"Ma vie toujours devait être guidée par mes rêves. Il n'est rien
qu'ils ne puissent obtenir de moi et déjà dans ce temps-là je
me livrais à eux sans réserve. Aussi était-il tout naturel pour moi
de rechercher la solitude. Aujourd'hui, celle-ci me mène à ceux-là
comme par la main. Fermer les yeux c'est ouvrir une porte."

"Nous sommes pareils nous sommes pareils nous sommes pareils
nous sommes pareils nous sommes pareils nous sommes pareils
nous sommes pareils nous."

7.4.06



/
Critical Malfunction

L'horizon s'arrête aux pores de la peau, aucune échappatoire
plus d'excursion au-delà, la chitine n'est pas qu'un firewall
c'est également un verrou, partageant sa nature avec
l'hormone sombre, la minerve granitée, et la médication avortée.
Cette peau qui a trahi son porteur, qui a perdu son aimant,
à la polarité folle, un protocole totalement sinistré.
L'horizon s'arrête aux vis de la carcasse, enserre la neuromère
cardiaque, étouffe ses élans électriques, cette combinaison qui
recouvre et aveugle les oculaires grillagés.
Un regard brûlé d'avoir contemplé le corps et l'âme de l'autre,
de l'aimant qui pouvait inverser la sclérose, qui pourrait arrêter
la nécrose des systèmes. Plus d'autre horizon que le souvenir de
cette vision, et des millions de rads que dégagerait l'explosion.
Sauf qu'il est hors de question de vivre autrement qu'avec cette
motivation, la moindre routine est configurée en fonction de cet
unique algorythme. Ni chitine, ni mise à jour ni évolution, mais
une analyse synchronique, des programmes persistants et une
endurance aux surtensions. Ni métamorphose ni prohibition,
mais un contact, un point nodal à peine esquissé et remis
en perpétuelle fusion. L'entropie transversale qui se répand sur
les réseaux synaptiques préfigure un embrasement viral qui
détruira la neuromère. Sauf que ça ne se passera pas comme ça.
Une diode palpite toujours, il se passe des choses.



Fosse commune


nous échangeons des regards torves et des moisissures
ainsi va le monde lorsque le ciel se vomit
les difformités s’imbriquent, les inaptitudes se relaient
les habitants de la marge sont toujours extradés
et les portes de la geôle se referment en secret

puisque le bonheur nous a délaissés
parce que le malheur ne nous a pas tués

nous lavons la fange dans la fange
nous chérissons le vice, en ce que nous sommes
de lui, comme le fils est du père
comme le père est du fils, jetés en pâture
l’un à l’autre, jetés aux ordures
l’un de l’autre, nous copulons dans la crasse
de Judas les apôtres, nous sonnons notre messe
nous tétons nos couleuvres et en léchons les traces

reste alors un peu de sang
une langue qui m’avale, une avalanche de dents
et d’émotions baveuses, l’étreinte adipeuse
dans laquelle se débattent les ébats forçats
à la remorque de l’appétit comme des abats
bourrelets et baisers, pendouillant ventousés
reste encore un peu de sang, pour en saucer les doigts
qui bégaient pour tenir un ersatz de joie
un sexe odieux qui brûle qui larmoie
une puanteur indéfectible

je ferme les yeux lorsque je l’embrasse

le cœur vagissant, humiliés
d’épanchements boiteux en sourires déraillés
partenaires et complices d’une tare partagée
nous faisons l’amour des monstres
l’amour des ratés
4.4.06
Bah nan, there y a du rallecage, voyons.

C'est pas avec un doigt ou deux qu't'y arriveras, t'sais.
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